05/10/2010

CQFD

Flash back
Depuis 4 ans environ, Miss Morue dort tous les mardi soirs chez Monpère.
Lorsque nous avons mis en place cette routine, j'ai dit à Monex "C'est cool, on va pouvoir sortir un peu ; aller au ciné, au resto...."
Ce à quoi il a répondu que ce n'était pas possible, vu que c'était le soir où il jouait.
Ou : Comment être délestée, au profit d'un ordi....
Je lui ai demandé à plusieurs reprises de sortir.
En pleurant parfois, avec de la colère parfois, en lui expliquant pourquoi souvent.
Mais non.
"On ne peut modifier le jour de course, je ne suis pas seul..... Ce sont les autres qui ne peuvent pas"
....
Le mardi est devenu le soir où je sortais. 
Seule. Enfin : avec mes copines.


Hier soir, j'avais invité Monex à dîner.
J'avais fait son plat préféré, et alors qu'il me ramenait Miss Morue, il me semblait cruel de ne pas l'inviter.
Repas très agréable, comme d'hab'....


Repas au cours duquel il me demande si je prends Miss Morue à la sortie du son activité du mercredi soir.
S'en est suivi le dialogue suivant :

- Bein non, tu sais bien que le mercredi soir, c'est mon père qui la prend et qu'après on mange ensemble au restau !
- Ah oui c'est vrai.... Je peux me joindre à vous ?
Bin.... qu'est ce qui lui prend ??? Un blues ou bien ?
- Oui, bien sûr
- .... Ah mince non je ne peux pas ! C'est le soir où on roule !!!
Un vieux doute commença alors à s'insinuer en moi....
- Vous jouez le mercredi maintenant ????
- Bein oui, on a réussi à se mettre en phase pour les gosses avec E. ; et puis c'est le seul soir où P. peut jouer  !!! Me dit il tout content.
Non.... Il est con Monex hein ! Très con !
- .... Ah.... Donc pendant des années, modifier le mardi a été impossible, et là d'un coup hop la c'est possible ?! lui dis-je d'un air... de rien. Justement, d'un air de rien, aucun air, aucune émotion. Ni colère, ni amertume, ni tristesse.... rien. Peut être un peu de tout ça (sauf la colère) mêlé intérieurement, mais rien d'extérieur....
Et là.... Il s'est rendu compte qu'il avait dit une connerie.
Il a bafouillé je ne sais plus quoi d'ailleurs, et je m'en fous.
J'ai enchainé sur :
- Tu vois.... comme quoi.... quand on veut on peut.
Silence....
J'ai conclu sur :
- Hé oui.... Tu as fait ton choix.
Evidemment, ça a légèrement cassé l'ambiance.


Je n'ai pas envie de lui reprocher quoi que ce soit, qu'à chaque fois qu'on se voit je lui balance des "saloperies" dans la face.
Mais quand même.... ça fait mal au coeur de voir ça.
Finalement, on a perdu notre temps ensemble pendant un paquet d'années.....

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Moi, ce que j'en dis de ta note, c'est que...