19/02/2011

Water in gas - II

Alors que je me préparais à lui envoyer un mail de type heu... pas très sympa ? il se connecta.
Il m'avertit direct : "J'ai pris un cachet, d'ici une heure je dors"
..... on a parlé jusqu'à minuit finalement....


J'ai un peu vidé mon sac en fait.
J'ai un gros défaut : m'écraser, m'écraser, puis d'un coup d'un seul, la soupape saute et tout sort...
Je sais que ce n'est pas bien, mais je n'arrive pas à corriger (totalement) ce défaut...
Peur de passer pour une chieuse ?
Toujours est-il qu'il a eu la totale, là. Tout ce que j'avais accumulé.

  1. - Ce n'est pas la première fois que tu me fais attendre comme ça. Ca fait au moins 4 ou 5 fois ; alors jusqu'ici j'ai fait contre mauvaise fortune bon coeur, mais c'est terminé ça.
    - Mais tu ne me l'as jamais dit ! Je croyais que tu allais en courses parce que tu aimes ça !
    - Hé ho ! Je te l'ai plus que sous entendu plusieurs fois ; tu es assez intelligent pour comprendre, hein !
    - Tu vois, c'est dommage, tu m'en aurais parlé, on aurait trouvé une solution
    - Bin tu vois, je t'en parle.
    - Tu proposes quoi ?
    - Ecoute ; moi, je propose rien ! C'est à toi de proposer ! Tu aurais pu me proposer de visiter la maison avec toi par exemple ; tu ne l'as pas fait.
    - Tu ne m'as pas laissé le temps d'y penser...
    - Arrête ! De toutes façons c'est simple : soit tu trouves une solution, soit les soirs ou tu as quelque chose, moi je rentre chez moi, avec ou sans toi. J'en ai marre d'attendre, c'est terminé.

    - Bein je peux te donner une clef quand c'est comme ça, mais tu m'attendras chez moi... Ca va te convenir ?
    - Oui. Ce n'est pas attendre qui me dérange dans l'absolu, c'est attendre dans ma voiture ; faut pas abuser !
  2. - Point suivant : tu te fiches totalement de mon avis en fait.
    - Pardon ? Pourquoi tu dis ça ?
    - Tu te souviens de notre conversation dans le centre commercial ?
    - Sur ma femme ?
    - Sur la localisation de ta femme, oui.
    Je t'ai dit que je ne souhaitais pas que tu achètes une maison dans Votreville et je t'ai expliqué pourquoi. Et la maison que tu as visitée ce soir est dans Votreville. Donc tu te moques totalement de mon avis.
    - Non, c'est l'occasion qui s'est présentée, c'est tout.
    - Ecoute ; j'estime que ma demande est légitime. Tu veux bien que je quitte Maville pour vivre avec toi, mais toi tu ferais pas 5 km ? C'est un peu fort, non ?! Moi si c'est comme ça, ça va être vite réglé : je reste dans Maville. Il n'y a pas de raison.
    - OK... Je ne comprends quand même pas pour ma femme... Il faudra qu'on en reparle...
    - Mais tu n 'écoutes pas quand je te parle en fait !
    - Hé bin si ça commence comme ça...
    - Quoi ?
    - Ma femme est arrivée à la même conclusion que toi, que je ne tiens pas compte des autres, mais toi tu y es arrivée beaucoup plus rapidement qu'elle...
    - Et donc ?
    - Et donc tu me quitteras beaucoup plus rapidement qu'elle...
    - Au lieu de dire ça, fais un travail sur toi !!
La suite, je ne m'en souviens plus. Difficile de se souvenir de quelques heures de conversation, d'autant plus que j'ai vraiment vidé tout mon sac...


Nous nous sommes donc quittés en bons termes, querelle apaisée.


Le lendemain soir, alors que je partais du boulot, il m'appelle :
"Bon Reine ; il faut que je te dise : Moi, je suis comme ça, je fonctionne comme ça ; c'est comme ça et c'est tout, je veux pas visiter 15 maisons. Cette maison, pour moi c'est un investissement ; je cherche une maison qui corresponde à ce que je cherche, rien de plus.
.... Mais MPP ; c'est bien beau, mais il me semblait qu'on avait dit qu'on faisait les choses à deux, que...
- Oui mais Reine...
- J'AI PAS FINI LAISSE MOI FINIR !
- Vas y
- donc ; que cette maison, on la cherchait à deux ; là tu fais encore une fois cavalier seul. Alors OK, c'est ton argent à toi tu en fais ce que tu veux. Mais as tu imaginé un instant, si tu choisis une maison, tu l'achètes, et moi j'arrive et je m'y sens mal, elle ne me plait pas ? Je te préviens, je rentre chez moi dans ces cas là, hein ! J'hésiterai pas !!
- Oui, non mais... Ah il faut que je te laisse, l'agent immobilier arrive. Je te rappelle après"


Grrrr...
GRRRRRRR....
GRRRRRRR !!!! MAIS IL A RIEN ECOUTE, RIEN COMPRIS, OU IL SE FOUT DE MOI LA  !!
PUTAIN C'EST PAS POSSIBLE 
Je l'aurais claqué !


A suivre...

8 commentaires:

  1. Héraclite, ... tentons d'y voir clair.20/2/11 11:11

    Problème psychologique n°341.

    Les données:
    Une dame mûre très volontaire et très active qui ne s'intéresse qu'aux autres et pas à elle, centrée sur la recherche d'harmonie.

    Un monsieur immature très psychorigide et procrastinate qui ne s'intéresse qu'à lui et pas aux autres, centré sur l'ordre et l'immobilisme.

    Les questions:
    1. Faites, sur deux colonnes, une liste des développements optimistes et pessimistes de la relation entre ces deux personnes.
    2. Évaluez la probabilité réaliste relative de l'hypothèse optimiste par rapport à l'hypothèse pessimiste.
    3. Écrivez un court scénario qui donne à voir et à sentir le développement de l'hypothèse la plus probable, sur un horizon temporel de 11 mois.


    _____________________________

    Problème psychologique n°342.

    Les données:
    Une dame... comme décrite ci-dessus, mais avec en plus: mariée, un enfant.

    Un monsieur... comme décrit ci-dessus, mais avec en plus: marié, deux enfants.

    Les questions:
    1. Faites, sur deux colonnes, une liste des développements optimistes et pessimistes de la relation entre ces deux personnes.
    2. Évaluez la probabilité réaliste relative de l'hypothèse optimiste par rapport à l'hypothèse pessimiste.
    3. Écrivez un court scénario qui donne à voir et à sentir le développement de l'hypothèse la plus probable, sur un horizon temporel de 11 mois.

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  2. bouh ... sur ce coup-là je te suis entièrement Reine ... J'espère que vous conversations franches auront un aboutissement heureux !

    Je t'embrasse :))
    Bulles

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  3. J'ai pas bien compris ...

    Euh ok, un achat immo, c'est un investissement mais c'est pas que(ue) !!

    Soit dit en passant ... Bon courage !

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  4. @ Prof Héraclite

    Je réfléchis, et je reviens :-)
    Juste une question : pourquoi 11 mois ? Et pas 12 ou 10??

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  5. @ Bullettes

    La suite arrive dès que j'ai un moment :-)

    BizBulles

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  6. @ SC

    Pourquoi "bon courage" ?

    Bin non tu vois, pour toi, pour moi, c'est pas QUE un investissement.
    Pour lui apparemment si.
    Il dit pouvoir vivre n'importe où, il s'en fout.
    Moi... j'en suis pas si sûre.

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  7. Héraclite, ... un truc tout simple et qui marche!22/2/11 10:33

    Pourquoi 11 mois?

    Un vieux truc pour attirer l'attention.

    Exemple: si tu donnes un rdv à 14h14, ça frappe, ça démange, ça mémorise, ça s'inscrit dans les synapses.

    Si tu donnes ton rendez-vous pour deux heures et quart, comme de l'eau plate c'est banal et sans goût, ça marque pas.

    C'est tout.

    P.S.: et ta fille qui voit clair et qui aime et comprend sa mère, comment perçoit-elle l'ex-MP, devenu MPP?

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  8. @ Héraclite le truqueur

    J'eus beaucoup aimé accéder à ta demande et faire ladite liste sur deux colonnes.
    Malheureusement, Blogger-le-vilain (fichtre bigre) n'aime pas les colonnes.

    Cependant :
    Cas n° 652 :
    Tout celà est un peu exagéré.
    - Je ne m'intéresse pas qu'aux autres. Je m'intéresse AUSSI à ma p'tite personne.
    Le potentiel confort du monsieur est assez élevé... Si ça c'est pas s'intéresser à soi....
    - Je n'ai pas l'impression que ledit monsieur procrastine... Voire même il a le défaut inverse. Il confond vitesse et précipitation, comme je me plais à lui dire.
    Tout comme je ne pense pas qu'il soit psychorigide.
    Je crois qu'il demande juste à s'ouvrir.
    Après, la question est : ai-je la clef ??
    .... !!!

    Quant au scénario, voire aux scénarii....
    Je ne dirais pas que je me fiche de savoir comment ça va évoluer car "Non", je n'ai pas envie de souffrir et m'investir à nouveau dans une autre histoire.
    J'ai envie de tranquilité, d'une petite vie ronronnante.
    Ma psykiné, cependant, me disait... "Etes vous sûre que ce soit vous ?"
    Jsépo.

    En tous cas, une chose est sûre : Lorsqu'on ne prend pas de risque, il ne nous arrive rien.
    Mais rien.... de rien !
    Rien de mal... mais rien de bien.

    Alors... L'issue de tout ça....
    Mon intuition me dit que tout est là pour que ça colle.
    Sauf que... bin y'a pas l'étincelle, des deux côtés.
    Argh ! Mais pourquoi s'entêter alors !!!
    Parce que j'en ai marre de passer de l'un à l'autre, que je ne rencontre personne dans ma vie de tous les jours, que la dernière fois que je suis tombée (vois le joli terme que l'on utilise pour désigner "la chose") amoureuse, ça ne m'a menée à rien. Et quand je dis rien, ça veut vraiment dire rien. R I E N.
    Alors finalement.... Que vaut il mieux.
    1. Etre attachée à quelqu'un avec qui ça se passe bien (quand même ; parce que n'oublions pas qu'un blog est fait pour se défouler et non pour chanter les louanges de l'autre, en règle générale), et vivre "tranquillement" et sans heurts
    ou
    2. Etre raide de quelqu'un qui... n'est pas libre et de toutes façons n'a jamais eu l'intention, malgré ses dires, de quoi que ce soit ?

    Le coeur qui palpite, c'est bien, j'adore.
    J'aurais aimé.
    Mais si ça ne mène à rien, bein je préfère encore "capitaliser" sur une vie ronronnante...

    Cas n° 759 :
    Mariés ou divorcés ?

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Moi, ce que j'en dis de ta note, c'est que...