31/03/2011

Ἦλθον, εἶδον, ἐνίκησα.

Autrement dit : Veni vidi vici.


Hier soir, j'avais rendez vous avec C.
MPP est en déplacement au pays du grand schtroumpf....
Je ne lui ai pas dit que je voyais C.
Nous avons (encore) parlé de lui il y a une dizaine de jours, et il m'a redit : "une fois par an, pas plus"....


J'aime pas mentir.
J'aime pas lui mentir.
Mais soit je lui mentais, soit il me faisait un sketch et commençait à se monter le bourrichon ("elle profite que je suis pas là, qu'est ce qu'elle fout à cette heure là à pas être rentrée", etc....).
Et j'avais pas envie d'un sketch.
Un sketch si je suis en faute, je veux bien l'entendre et l'assumer.
Mais là, n'ayant (encore) rien fait, je n'en avais nullement envie.


Nous avions rendez vous devant son hotel à 20h30.
Les quelques jours précédents ont été émaillés de mails charmeurs... Tout à fait le personnage...
J'étais bien résolue à ne pas me laisser aller.


Nous sommes allés dans un restaurant espagnol, de type bar à tapas.
Très bonne ambiance, très bonne "bouffe", très beau décor.


Nous avons passé une très bonne soirée, comme toujours (enfin d'habitude, ce n'est pas une soirée).


Je redoutais le retour....
L'atmosphère détendue après un bon repas et un verre de vin...
Nous avons (un peu) marché des les ruelles de la vieille ville, côte à côte.
J'étais assez tendue je crois.
Comme sur mes gardes...


Puis nous sommes retournés à la voiture.
Crainte à nouveau que le "cocon" que représente la voiture ne soit générateur de grosse proximité...
Toujours sur mes gardes, certainement moins "proche" que je n'ai pu l'être autrefois.


Je l'ai ramené à son hôtel.
Je me suis garée devant et....
Lui ai fait la bise en lui disant que j'avais vraiment passé une bonne soirée.
Petite hésitation en me disant au revoir, la porte ouverte qu'il ne refermait pas, il me retenait.
Il a finalement conclu par un "quand j'aurai mon appartement je t'inviterai à manger un soir"
J'ai dit "oui avec plaisir", en même temps que je pensais "ça va sûrement être du gout de MPP ça !"


Et je suis partie.


Je crois qu'en fait, ce n'est pas tant le fait de ne plus pouvoir avoir de relation avec lui qui me "pèse".
Je crois que c'est juste que j'enrage en quelque sorte de pouvoir avoir maintenant quelque chose que j'aurais tellement aimé avoir il y a encore quelques mois, et de ne pas le vouloir.
Je n'aurais peut être pas donné père et mère (quoi que, ma mère....) pour avoir cette chance avec C, mais presque.
Pouvoir le voir toute la semaine, passer les nuits avec lui, qu'il soit "libre" à quelques kilomètres de moi...
Seulement voilà : il est trop tard.
Les enjeux sont trop gros, je ne veux pas risquer de perdre ce que je suis en train de construire.
Et pas de "mais il ne le saura pas".
Je ne veux tout simplement pas retourner dans ce type de relation..... 

10 commentaires:

  1. Moi je dis : "t'es trop forte" !!!

    Plein de bises

    RépondreSupprimer
  2. Héraclite, ... tout simplement1/4/11 11:14

    La vraie liberté, c'est être loyal à ses engagements, à sa parole, à SOI!

    RépondreSupprimer
  3. Héraclite, il a toujours le commentaire que j'aurais voulu écrire.. Merci Héraclite, Piba

    RépondreSupprimer
  4. Anonyme, oui pour le moment mais retrouvée il y a peu :-) et je te retrouve ici avec plaisir !!
    Bravo à toi pour avoir su résister à cette tentation... A priori sans regret, c'est donc qu'effectivement ce que tu tentes de construire aujourd'hui est bien plus important...
    @Bientôt

    RépondreSupprimer
  5. @ Anonyme

    :) quand on veut, on peut...

    RépondreSupprimer
  6. @ Héraclite

    Le principal est d'être en paix avec soi même, effectivement :-)

    RépondreSupprimer
  7. @.... Cassandrali ?

    Effectivement, ce que je tente de construire est plus important qu'une amourette.... Meme si cette amourette a déjà quelques années :-)

    Bises à toi

    RépondreSupprimer
  8. @ Piba

    T'as qu'à arriver avant lui
    Hihi !

    Bizzz

    RépondreSupprimer
  9. Euh... Tu as dit Cassandrali ??
    J'crois qu'elle est partie aux oubliettes y'a bien longtemps maintenant !!!

    RépondreSupprimer

Moi, ce que j'en dis de ta note, c'est que...