31/03/2012

Les joies du couple vs les joies de l'adultère

Ca fait un bail que j'ai pas écrit hein.
En fait, depuis la dernière "vraie" note, j'ai eu peu de temps.


Mais pour résumer les grandes lignes : MPP m'a tellement saoulée qu'un vendredi soir, je me suis cassée.
Chez Clo.
Il m'a saoulée, harcelée toute la semaine.
Si je fermais les yeux d'aise parce qu'au soleil pendant qu'il me parlait, j'avais droit à "Je te saoule ?"
Si le bisou du matin était fait un peu précipitemment, j'avais droit à 2h par msn sur le thème du "je me suis senti agressé"
Une semaine comme ça... Alors un vendredi soir sans enfants, alors qu'il remettait ça, je regardais dans le vague.
"Tu penses à quoi là ?" me dit t'il
Faut être honnête dans la vie, non ?
"Je pense que je vais me casser"
Bim.
J'envoie un sms à Clo lui demandant si elle peut m'héberger.
Oui.
OK j'arrive.
Je me lève et vais préparer mes affaires.
Un petit tour sous la douche et c'est parti.
En partant, je lui ai dit de réfléchir.


Je suis rentrée le dimanche après midi, après avoir passé un excellent WE chez Clo.
Suis allée chez le coiffeur, me suis offert un superbe pull, je suis allée boire mon café en terrasse comme avant, au soleil, on a mangé au resto avec Clo....


Il avait réfléchi, lorsque je suis rentrée, s'était calmé.
Mais... les choses sont loin d'être simples.
Il m'étouffe en fait.
Si un mercredi midi je ne rentre pas déjeuner alors que je le fais d'habitude, ça tourne au drame.
Il me trouve des cours de dessin et veut venir avec moi....
DE L'AIR !


Mais en même temps.....


En même temps, je continue à voir C.
Parfois 1 seule fois dans la semaine, parfois 3.
Parfois seuls parfois avec d'autres.


La semaine dernière, nous nous sommes vus 3 fois (en 5 jours, c'est pas mal non ?) :
- lundi à la plage seuls à seuls
- mercredi au resto avec mon chef
- vendredi dans un saladbar avant d'aller à une réunion


Cette semaine, 2 fois.
- lundi, pique nique seuls,où il a bien failli me casser le dos en m'allongeant sur un banc (je déconseille pour les dos fragiles)
- vendredi "soir".
Alors là.... ça vaut le récit.


Jeudi midi, je devais avoir une réunion.
Annulée.
Je maile C en lui demandant ce qu'il fait.
Il avait amené sa gamelle. Moi non....
Je lui propose d'aller au resto avec nos collègues.
Je me renseigne sur lesquels, de collègues et... non. Pas les bons, et trop.
Et puis il n'avait pas l'air d'avoir envie d'un resto.
Ca s'est terminé avec L3 et MPP au resto en dessous de chez moi.


Bon alors....vendredi midi ? Parce que la semaine prochaine, il est en déplacement alors le temps va être long....
Non ; vendredi midi il est déjà pris.
Pffffffff j'rentre chez moi alors.


Finalement, vendredi 17h00, il commence à me proposer un petit passage au stade....
Aaaaaaaaah intéressant ça !
Seulement voilà : après le boulot, je dois aller boire un verre avec MPP.
Comment faire....


J'envoie un mot à MPP pour savoir comment il veut qu'on s'arrange. Il passe me prendre ? On se rejoint à la maison ?....
Pas de réponse....
17h30, C me dit "Moi, je serai là bas dans une quinzaine de minutes"
Rrrrrr mince mince mince MpP a toujours pas répondu !!!
Bon bin tant pis ; vu qu'en plus je suis énervée,ça me détendra !
J'envoie un sms à C : "J'arrive".
Je ferme mon ordi et plie bagages.


Et la suite plus tard car justement,je tombe de sommeil !

08/03/2012

Merde

(Joli titre non ?)


Cette semaine, pas vraiment de possibilité de nous voir.
A cause de l'un ou à cause de l'autre.
Alors à midi, nous nous sommes vus "en groupe".
C'est à dire avec des collègues. Au resto.


Mes collègues et moi arrivons devant le resto ; un d'eux me dit "Oh regarde ! Ya un gros noir !!"
Moi : "Hein ? De quoi ?"
(hum....)
"Y'a C là bas regarde"
"Ha oui !"


"Hoooo bonjour C ! Comment ça va ? Ca fait un moment hein !"
"Ouiiii, quelle surprise !"
....
"Tu sais que c'est la journée de la femme ?!"
"Bein viens, je t'embrasse"
"Hein ? Vas y si tu veux embrasser L3"


Super repas où on a tous beaucoup ri.
Pour ma part jusqu'aux larmes, ce qui ne m'était pas arrivé depuis... hou ! Trop longtemps !


J'arrive au bureau, un mail de sa part.
Me disant qu'il avait passé un excellent moment, en grande partie grâce à moi.
Et que bien que ça ne soit pas raisonnable, il avait une envie très forte de me serrer de très près...


De fil en aiguille, on en vient à évoquer le lendemain midi.
Difficile pour moi, j'ai une réunion qui va déborder....
17h30, il me dit "Je t'attends près du stade dans 30 mn"
Non... il est sérieux ?
"Je sais pas ou c'est !!!"
Pas de réponse.... Un doute m'assaille. Je me souviens d'une fois, comme ça, où ils'est retrouvé seul parce que je  ne l'avais pas cru... Je regarde vite fait sur google.
Ca me coute quoi d'y croire ?


Sms : "t'es parti ?"
"Oui, j'y suis"
"OK je pars" 
Je ferme mon PC, prends mon sac, "Salut chef à demain" et m'en vais.


Il faut que je fasse attention.
Ce stade, il est sur la route que MPP et moi prenons tous les soirs....
Je tourne à droite.
Mince ; un embranchement.
A gauche une large piste cyclable, à droite un portail, ouvert, menant au stade.
Ce sera à droite.


Je roule doucement, guette sa voiture.
Rien.
Je vais jusqu'au fond, rien.
Bon.... OK...
Sms : "tu n'es pas là !"
"Si, au fond du stade, à gauche, je suis à la table de pique nique"
J'y retourne.
Personne.
Je pense à l'embranchement....


J'y retourne et, vite fait, prends à gauche.
Le hasard faisant souvent mal les choses, il ne faudrait pas que MPP passe là juste à ce moment.
Je suis la piste cyclable, sur laquelle les voitures sont autorisées, et arrive enfin... au bon endroit.
Je me gare à côté de sa voiture et descends de la mienne.


Il est un peu plus haut, près de la table de pique nique.
Je monte, il ouvre les bras.
Je suis... étonnée et touchée.
On n'a jamais pu faire ce genre de choses auparavant.
Alors je profite, je savoure.
Je me jette dans ses bras.
Qu'il referme.
Il me serre dans ses bras avec un soupir.
Je pose mon sac derrière lui sur la table pendant qu'on commence à s'embrasser.


Que c'est bon d'être  là.
Je suis bien dans ses bras.
Il a l'air d'être bien lui aussi.


On se recule un peu, je m'assois sur la table.
Il se colle à moi et on s'embrasse à nouveau, l'un contre l'autre.
Je passe mes mains sous sa chemise.
L'envie monte de part et d'autre.
Les baisers et les caresses se font plus appuyés.
Merde.
C'est quoi ce trou à la place du coeur, de l'estomac ?
Ah non hein....



On fait un break.
Il me serre dans ses bras, fort.
Je pose ma tête contre son épaule.
Il me caresse les cheveux.
En silence....


Bon... C'est pas tout mais... on a une vie tous les deux.
"Quelle heure il est ?"
"18h45"
"Pffff.... Va falloir y aller je crois hein...."

"Oui ; d'habitude je suis déjà arrivé"
"Et moi donc..."


On redescend à nos voitures, en se tenant par la taille.
Mes talons s'enfoncent dans la terre.
On est arrivés... Bon bin... On s'embrasse une dernière fois.
"Alors pour demain midi ?" me souffle t'il.
"Je ne sais pas. Je ne peux pas te dire à quelle heure finira ma réunion"
"OK... Ecoute, je verrai dans la matinée si je mange avec ton chef (son pote) ou pas"
"OK"


Je repars.
J'arrive sur la route principale.
Pourvu qu'il n'y ait pas MPP qui passe.


Je roule.
Je gamberge.
Merde ; ne pas (re?)tomber amoureuse.
Merde ; justifier le retard d'une heure.
Merde ; justifier les talons aiguille pleins de boue.
Merde ; nos routes se séparent là.....

01/03/2012

Le pique nique du diable

Pffffffffffff je déteste les mini claviers de mini portables avec des mini touch pads qu'on touche pas minimalement et qui efface au maximum, quand on a quasiment fini sa note :-(
Alors comme je n'ai pas le courage de la refaire longue, je vais la refaire courte....


Mardi, donc, pique nique.


Je suis passée prendre C à midi.
Nous avions tous les deux prévu notre petit panier (on s'était surtout fait livrer tous les deux).


Il m'a conduite (même si c'est moi qui conduisais) jusqu'à son coin pique nique.
On a choisi une table au soleil et commencé à déjeuner face à face.
La conversation, comme d'habitude, allait bon train.
Plaisanteries diverses, anecdotes....


Je me demandais quel moment il choisirait.... si même il en choisirait un d'ailleurs.
Sait t'on jamais !


Fin du repas.
Rien.... 
Bon.... je vais faire un pas, parce qu'après tout, c'est vrai que c'est toujours moi qui ai refusé.
Je me lève donc et sous prétexte de vouloir avoir le soleil en face, viens m'asseoir à côté de lui.
Mais à côté.... pas trop !
Parce qu'en fait, il y a un énorme poteau qui relie le banc à la table !!
Il se pousse fort galamment pour me faire une place.
Et du coup, s'éloigne.


On continue à parler ; on est tous les deux face à la table.
Il se met de profil, à cheval sur le banc, face à moi.
Ah ?
....
Ah bah rien !


Je le sens dans le même "état" que moi.
Questionnement, trac un peu...


Il se rapproche un peu, mine de rien.
Je me dis "mais on va jouer au chat et à la souris combien de temps ????"
Alors je décide de prendre les choses en mains (non ; pas celles là de choses ; rhoooo).
Je me dis un instant que ce n'est pas à la femme de faire le premier pas.
Puis je me souviens que c'est toujours lui qui l'a fait et que dans un de ses derniers mails il a exprimé le souhait que ce soit moi....


Alors brusquement, en deux secondes, je me tourne vers lui et l'embrasse. 
Il me prend immédiatement dans ses bras.
Sur un fond de culpabilité, j'ai l'impression... d'être arrivée.
Mais c'est toujours aussi bon, aussi bien. Aussi évident.
Pendant que nous nous embrassons, des fois plus fort que d'autres, il me caresse le dos, les cheveux.
Il suit les courbes de mon dos, de mes hanches.
Il ne cherche pas à aller plus loin.
C'est une des choses que j'apprécie chez lui...


Et puis, dans un soupir, nous arrêtons de nous embrasser pour juste être dans les bras l'un de l'autre.
Je pose ma tête au creux de son cou.
Il me serre dans ses bras. Vraiment.
C'est la première fois qu'il fait ça. Jamais auparavant il ne m'avait serrée comme ça.
C'est comme si il se disait "Enfin".
Du moins c'est l'impression que ça me donne.
Notre relation, avec le temps, s'est bonifié, fortifiée.
Et ça me fait plaisir, ça me touche...


Et on reste là au soleil, sur le banc, dans les bras l'un de l'autre, les yeux fermés.
Au bout d'un moment, je lui souffle "Il faudrait peut être retourner bosser ?"
On se décolle, il regarde l'heure.
Oui... encore quelques minutes.
Pendant lesquelles côte à côte, ma main sur la sienne, nous commentons la scène se déroulant à quelques mètres de nous.


Puis nous partons.
Je le dépose à son boulot.
En descendant de la voiture, il me dit "On se revoit cette semaine ?"
Waouh ! Il ne m'avait pas habituée à ça !!
"Oui avec plaisir !"
"Après demain ?"
"OK"
En arrivant à mon boulot, je lui envoie un petit mail pour lui dire que "Bin heureusement que j'ai été entreprenant hein sinon on y serait encore !!! Mais le moment fut fort agréable en tous cas".
Il me répond en me disant que "Entreprenante et merveilleuse ! (on ne te l'a jamais dit ?)
Et en effet, ce fut fort agréable et l'effet produit toujours fort plaisant."