30/08/2010

Perversion

Tordue, perverse, je ne sais pas....
Mais une chose est sûre, c'est que sur le matin, m'éveillant dans les bras d'un autre, c'est à Toi que je pensais.
Ce matin, en faisant l'amour avec un autre, c'est à Toi que je pensais.
A Toi qui ne penses même plus à moi...
Je ne suis qu'une cruche, une idiote...

27/08/2010

Rose africaine

Il était sûr, si sûr que ça collerait entre nous !!
Je lui disais toujours "Mais attends de m'avoir vue !!"
Non. C'était mon "âme" qui l'attirait, le renversait.
Notre rencontre physique n'était qu'accessoire ; une étape nécessaire pour la suite.
Rien de plus.


- Rendez vous à 19h tapantes près de la fontaine
- OK... On va où ?
- C'est une surprise. Une petite surprise ; ne t'attends pas à quelque chose d'exceptionnel


A 19h hier, Mr Parfait passait me prendre à Maville. 
Première rencontre réelle... 
Un peu de gêne, comme toujours...
Je parle, comme toujours... de tout, de rien....
Il parle aussi ; nous sommes toujours un peu gênés, mais ça va.
Il faut dire, ça fait une semaine que tous les matins il m'appelle pour me réveiller...
C'est agréable.... Il est attentionné, même virtuellement....


Nous arrivons à notre destination.
Il a fait un sacré crochet pour passer me prendre à Maville... !
Il m'emmène dans un restaurant Africain, qu'il a vu sur le net.
Je lui avais parlé de l'Afrique... Il y a pensé.
Nous nous garons, et un peu gêné il prend à l'arrière de la voiture une rose et du gypsophile dans du papier crystal et me l'offre.... Encore une rose ; rouge cette fois ci.
Elle est magnifique.
Je suis gâtée.
Je me sens choyée, flattée.
Il sort un petit paquet et me le tend en me disant de l'ouvrir après, au restaurant...
Je me moque gentiment de lui au sujet du papier cadeau.
C'est un papier de gosses. C'est lui qui l'a fait me dit il.


Nous nous installons à une table du restaurant.
Nous aurions souhaité une table un peu à l'écart, mais ce n'est pas possible... Nous prenons la plus isolée possible quand même.

Il me regarde en souriant, tout le temps.
Nous commandons des cocktails et trinquons à cette rencontre tant attendue.
Nous discutons un peu, puis il me dit :
" Je peux te prendre la main ?"
Qu'il est délicat....
Je lui tends la main, qu'il prend immédiatement entre les siennes.
Ses mains sont chaudes. Pas moites ; non ; une chaleur sèche. C'est agréable.
Il me caresse le bras... On s'embrasse par dessus la table...
Il me dit :
"Je suis heureux d'être là avec toi" en me caressant le visage tout doucement.
Je ne sais que dire.... Peut être parce qu'on ne m'a jamais traitée comme ça ??
Alors je lui souris et enchaine sur une quelconque conversation.
Il m'attendrit.... Ca fait du bien d'être traitée comme ça, un peu....


Nous passons la totalité du repas (qui n'a finalement rien d'africain ! Grosse arnaque !) main dans la main, quand ce n'est pas mains dans les mains.
Il me répète régulièrement qu'il est extrêmement content d'être ici avec moi, qu'il est heureux....
Je ne savais pas que je pouvais rendre un homme heureux juste par ma présence...


Juste avant le dessert, je finis par ouvrir le paquet.
Un CD.
Il me dit qu'il n'est pas sûr que je connaisse, qu'il ne connait pas encore bien mes goûts.
Au premier regard, je lui dis "Non... Non je ne connais pas.... Bon bein je vais découvrir !!"
Au deuxième regard, je vois en petit écrit "Gocoo".
Non !
Incroyable !
Il doit y avoir deux semaines, je lui avais parlé de ce groupe japonais, dont on ne trouve que très peu de choses sur le net. Quelques vidéos sur Youtube.
J'avais du lui dire avoir cherché en vain leur CD.
Il a été sur leur site et a commandé le CD pour me l'offrir...
Quelle délicate attention.... Je n'en reviens pas !
Non seulement il écoute, mais il prend note ! Et agit !!
Décidémment.... Il est vraiment incroyable !


Nous partons du restaurant et en sortant, naturellement, il me prend la main, puis passe son bras autour de mon épaule...
Bien sûr, pour certains d'entres vous, ce n'est rien ça.
Mais moi, Monex ne m'a jamais pris la main. Alors le reste..... !!!!

Nous nous arrêtons un peu avant d'arriver à la voiture pour nous embrasser un peu mieux.
Ce ne sont pas quelques bisous du bout des lèvres au dessus d'une table qui vont nous suffire, non ?!


Nous nous embrassons, nos mains courent sur nos bras, dans nos dos, nos cheveux... nous sommes très sages.
Mais plus ça vient... plus les langues se mélangent vivement.
Il arrête, prend ma tête entre ses mains et me regarde avec un grand sourire. Il me demande ce que je veux faire.
Je lui demande de préciser.
Il me propose une ballade au bord de mer.
Je lui dis "OK  ! Bonne idée" (je veux gagner mon pari et faire venir le schtroumpf chez moi !!).


Mais nous recommençons à nous embrasser.
Et la température monte...
Il me souffle "Tu ne veux pas venir chez moi ?"
J'hésite.... Moi, mon premier réflexe serait "OK". Sauf que... les mecs c'est toujours pareil. Ils proposent de venir chez eux, et une fois que l'affaire est faite, ils se disent "quelle salope celle là !". Et vous êtes catégorisée, et c'est mort.
Et je n'ai pas envie de ça.
Alors je ne réponds pas.... 
"Alors... qu'est ce que tu veux ?"
"Je ne sais pas" lui dis je entre deux baisers.
Je suis consciente que ce type de réponse est pénible. Mais je ne sais réellement pas quoi faire...
Il me souffle :
"Pourquoi tu ne sais pas ? Ou est le problème ?"
Je joue franc jeu, comme toujours depuis le début :
"D'un côté j'en ai envie.....de l'autre...."
"Quoi ?"
Je joue à la gamine et lui dis :"Ma maman elle m'a toujours dit : jamais le premier soir"
Il rigole et me souffle à l'oreille, en me passant la main dans le cou "On est tous les deux adultes ; non ?!"
"Oui bien sûr mais...."
Il m'embrasse à nouveau et me murmure : "De toutes façons ta décision est déjà prise".
Et là, je me dis : "Le manager ressort....."
"OK....."
Je prends le risque de le perdre à cause de ma légèreté...


Nous allons donc chez lui.
Il a effectivement une grande maison.
Vide.
Sa femme (future ex) est venue récemment prendre des meubles. Ca résonne dans certaines pièces.
Les chambres de deux enfants sur trois sont vides... Plus de lits, plus de meubles.
Juste les jouets...
Il me fait visiter la maison vite fait. Me propose des chaussons ( ????!!!!!!). Non merci, je marcherai pieds nus.
Lui, il en met.
Ca me fait sourire...


Nous allons dans la cuisine mettre la rose dans un vase.
Alors que je suis devant l'évier en train de remplir ledit vase d'eau, je le sens venir derrière moi.
Il m'embrasse doucement dans le cou, me caresse les bras, les épaules...
Je me retourne et nous nous collons l'un à l'autre.
Et si... Et si... On allait dans la chambre ?


Il m'allonge sur son lit et vient à côté de moi.
Tout en m'embrassant il commence à me déshabiller doucement, sans hâte.
Il a remonté mon haut et m'embrasse autour du nombril, sur le ventre, pendant que ses mains déboutonnent mon jean.
Il me l'enlève une jambe après l'autre tout en continuant ses baisers le long de mes jambes....
Il remonte, je déboutonne sa chemise tout doucement, bouton après bouton.
Il n'est pas pressé.
Nous ne sommes pas pressés.
Nous n'allons pas baiser, nous allons faire l'amour.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
Quatre fois.
... Et à chaque fois, entre deux, nous parlons.
Il me serre fort, si fort dans ses bras !
En me disant qu'il le savait, que ça ne pouvait pas tourner autrement entre nous, qu'il a senti dès le départ une connexion forte.
Que grâce à moi, il se sent vivant, enfin !
Que ça faisait des années qu'il ne s'était pas senti vivre comme ça, que ça lui fait un bien fou. Il me redit qu'il est heureux d'être là avec moi.
Il me dit aussi qu'il savait que ça collerait entre nous, bien sûr ; il ne la loupe pas celle là !
Et moi, je savoure. Ca fait du bien d'entendre tout ça.
Je suis bien avec lui. Tout à l'air si simple, de couler de source.
Je ne suis pas amoureuse, mais je suis bien...
Aurais-je trouvé une perle ?
En plus, il fait bien l'amour. Pas de sauvagerie, pas de baise, que de la douceur, des caresses, des baisers, de la volupté.... Pas de tabous....


Nous finissons par dormir, vers 3h/3h30.... Il bosse le lendemain. 
....Il n'y a qu'un oreiller, je dors mal.....
Vers 6h/6h30, nous nous réveillons et refaisons l'amour.
Puis nous nous levons, prenons une douche (Ark ! Que du savon, pas de gel douche ! Une des premières choses que je vais changer chez lui !!) et déjeunons.
Nous prenons notre petit déjeuner dans la cuisine qui ouvre sur le jardin ; il fait beau, le chat vient se frotter à mes jambes en miaulant, et Mr Parfait me regarde en souriant et me caresse le visage.
"Je suis bien avec toi" me dit il...


Il me ramène à Maville avant de redescendre bosser (juste 70 bornes en plus, mais bon !)
Je rentre chez moi me coucher, après avoir mis ma belle rose dans l'eau....


Nous nous revoyons dimanche.
Et mardi, pour aller au ciné.
Demain, il va acheter un oreiller. Il s'est excusé !!
Il m'a demandé si je voulais autre chose... Je croyais qu'il plaisantait !
Non... Il ne plaisantait pas et voulait bien la liste de ce qui pourrait me manquer chez lui...
Alors je lui ai demandé du gel douche :-)
Il m'a envoyé son calendrier de garde des enfants, pour que je voie si je peux caler mes semaines de garde sur les siennes.
Il part en déplacement du 06 au 08, il me l'a dit.
Pour lui, je fais partie de sa vie sur le long terme.


Je vais essayer de le garder un peu celui là, non ?!


Je sais ; il va falloir que je prenne un billet pour le pays des Schtroumpfs.
Pas grave, le jeu en valait la chandelle.... :-)


Et Toi, RA, je te déteste...

22/08/2010

Café à la rose


Hier matin, alors que j'étais encore dans les bras de Morphée, j'entends le "dong" caractéristique de l'arrivée d'un sms...
OK il était bien 10h30 ; mais je suis en vacances, hé ho !!!


Hmmmm.... qui me paaaarle.... ????
Je me retourne et tends le bras péniblement hors du lit, attrape mon portable, et regarde le sms.
Mr Parfait (oui je lui ai donné un nom)... sourire... il est vraiment très attentionné comme garçon... Hier il m'appelait pour me réveiller, aujourd'hui je lui avais dit de ne pas le faire (WE oblige), et il m'envoie un sms....
J'ouvre le sms, et lis : "Un petit quelque chose pour toi au comptoir C. - adresse- VAS Y VITE"
Et ma réaction... comme pour le poème... NOOOOON !!!


Du coup, je me suis encore penchée sur "mais ne réagis pas comme ça !!!"
Bon ; là, c'est pour le coup que ça me rappelait un peu trop Orchidman...
Mouich ; m'enfin ; comparons ce qui est comparable !




2h environ après le sms (le "vite" étant relatif, en vacances), je me dirigeais avec Clo vers le lieux dit.
Clo est mon accompagnatrice de dépôts de cadeaux dirait on !!!


J'entre dans le magasin, avise une vendeuse et dis timidement :
"Bonjour, heu...."
Et là, je dis quoi ? "Ya un truc pour moi" ??? ou... "On a du vous déposer quelque chose au nom de Reine"...
Pas évident, hein !
"On a du vous laisser..." 
Je n'avais pas fini ma phrase que la vendeuse me regardait d'un air entendu, faisait un sourire, et se dirigeait dans un coin du comptoir.
Et elle en sortait un bouquet de magnifiques roses porcelaines....
Avouez que se voir offrir des roses dans une torréfaction.... c'est fort !


La vendeuse me tend donc le bouquet et me dit "voilà, et un café vous est offert, en plus"
Ma copine Clo... elle était.... verte ? Ebahie ?
Elle me dit "Bin dis donc... Et en plus y'a un petit mot, regarde"
Effectivement, les roses étaient accompagnées d'une petite enveloppe ou il était écrit "Reine".
J'ouvrais l'enveloppe et le lisais... 


Ce type est vraiment adorable....

16/08/2010

Pari de schtroumpf

J'ai fait un pari avec le grand Schtroumpf.
Mr Schtroumpf, il ne me croit pas capable de résister à l'appel du sexe.
Même pas à l'appel du (pas "de") baiser d'ailleurs !


Il a parié que je ne résisterais pas, que je serais incapable de coller à la règle de 3.
La règle de 3, c'est 3 rendez vous sans même un baiser.
Mais le pari étant difficile, le prix est à la hauteur.


Si je perds, je dois aller au pays des Schtroumpfs rendre visite au grand schtroumpf.
Si je gagne, le grand schtroumpf en personne m'amènera un fraisier CHEZ MOI !! En mains propres (toujours propres les mains, toujours)


Les termes du contrat sont donc les suivants :
Je dois voir un homme trois fois sans même un baiser.
L'homme ne doit être ni de la famille, ni un ami, ni un contact professionnel.
Le cadre doit être celui de la séduction.
Ca doit être trois jours différents ; et dans un laps de temps précis : un mois.


Affaire à suivre....

Quasi Clash

La seule question est : "quand ?"
Quand vais-je péter un cable.
Quand vais-je lui dire qu'il me les brise ?
Quand le clash aura t'il lieu ?


Ca fait des mois que ça dure.
Des années.
Une vie.
39 ans, tiens !


Mon frère m'emmerde.
Tout le temps. Dès qu'il en a l'occasion.
Dès qu'il peut m'en mettre plein la gueule, il se fait un plaisir.


Le soir où j'ai dispersé les cendres de ma mère, ça a été ma fête.
Vannasses sur vannasses.
Et c'est tout le temps comme ça.


Par contre, dès qu'il faut parler à mon père, il m'appelle.
"Dis au père D. que blabla"
Oui, mon frère a toujours appelé mes parents par leur nom de famille en ajoutant "le père" ou "la mère" devant.
Un truc de ouf que j'ai jamais vraiment compris....


Ce soir, repas de famille pour l'arrivée surprise de mon neveu.
Mon frère a commencé fort.
Il est passé 3 fois devant son fils sans lui dire bonjour.
Ensuite, il lui a dit que ses bottes de moto étaient de la merde....
Il faut savoir que mon neveu est parti vivre à 500 bornes pour s'éloigner de son père, hein....


Ensuite, il est passé outre les désiderata de sa fille par rapport à sa petite fille.
Comme d'habitude.
J'ai cru que ma nièce allait péter un cable.


Et puis après, ça a été ma fête.
Bah ; chacun son tour, hein !
J'ai eu le malheur de dire en rigolant que j'étais blindée de thunes.
Il a sauté sur l'occasion en prenant mon père à témoin (le pauvre) :
"Note ! NOTE ! Note sur ton calendrier !!! Pour une fois, elle pleure pas sa misère !!!"
Moi :"Pourquoi ? J'ai l'habitude de pleurer ma misère ?"
Lui : "Bin oui t'es toujours en train de te plaindre que t'as pas un rond !"
Moi : "Tu veux mes impôts ?" (sujet très actuel vu que je viens de les recevoir-argh !)
Lui : "Tu veux mon salaire"
J'étais sur le point de lui en mettre plein la gueule, mais... eut égard à mon neveu et au copain de ma nièce.... Je lui ai juste dit qu'il valait mieux qu'on ne s'aventure pas sur ce terrain.


J'en ai marre des ses plaintes de Caliméro, j'en ai marre de sa position de martyre, j'en ai marre qu'il n'assume pas, j'en ai marre de m'en prendre plein la gueule pour pas un rond.


J'ai toujours pensé qu'il était jaloux de moi.
Bin... mon neveu me l'a confirmé ce soir.
Tiens d'ailleurs. Mon frère est seul et a deux chambres libres. J'ai Miss Morue et dois dormir avec elle pour laisser sa chambre à mon neveu.
Bin mon neveu dort chez moi, pas chez son père.
CQFD !!
Bref ; mon neveu m'a dit ce soir que son père ne m'avait jamais pardonné d'être née et de lui avoir volé ses parents.
Pendant 12 ans, il a été le roi, leur centre du monde, et bim ! Je suis arrivée !!!
Ce qui n'a rien arrangé : j'ai été malade à la naissance.
Et après, je n'avais pas le droit de pleurer ; donc dès que j'émettais un son, on venait me chercher.
Alors forcément... j'ai été ultra choyée, et ça n'a pas arrangé sa jalousie....


Mais j'm'en tape.
Ses névroses ne sont pas mon problème, je n'y suis pour rien, et je n'ai pas à les supporter.
Le clash, c'est pour bientôt....

15/08/2010

La grande roue

En général, lorsqu'on dit "la roue tourne", ce n'est pas dans le bon sens.
Moi, là, je me pose la question, mais dans le bon sens....
Faut quand même avouer que ces derniers mois, je n'ai pas été épargnée. 
Je ne veux pas me la jouer Cosette, mais à force quand même... J'aimerais bien avoir des bonnes nouvelles.
Pas des mauvaises, pas des neutres, des bonnes.
Que quelque chose de bien arrive dans ma vie.
Tiens ; quelque chose de bien à la hauteur de ce qui m'est arrivé de pas bien.


J'ai beaucoup réfléchi à ma réaction face à ce poème.
Elle n'est pas normale. Elle est disproportionnée.
J'ai aussi beaucoup réfléchi à ma petite personne et ses contradictions.
Je me suis dit "putain mais tu sais vraiment pas ce que tu veux hein !"
Prenons un exemple.
Lorsque je regarde la photo d'un type.
Soit je le trouve moche, et dans ces cas là, je me dis "bouark ! Non !"
Soit je le trouve beau, et dans ces cas là, je me dis "non ! trop beau pour moi !"
Sans déconner.... J'suis vraiment tordue hein !
Et c'est comme ça pour tout....


Là, ce type, il a tout pour plaire.
En analysant "froidement" les choses... c'est l'homme "parfait", celui qu'il me faudrait.
Bon ; dans la grille des prérequis, hein.
Il manque encore une dimension, quand même.....
Mais.... il a l'air tellement gentil, en plus du reste.... 


J'ai pas vraiment l'habitude qu'on soit gentil avec moi.... J'ai pas l'habitude de fonctionner comme ce qu'il me "propose".
C'est toujours moi qui gère, organise, décide.
Là, j'ai le choix entre mon terrain bien connu, ou je suis sûre de mon coup ; pas de danger, rien. Mais dans "rien", il y a.... effectivement, RIEN !
Ou des plans "à la con" qui m'emmènent dans des impasses ; agréables certes, mais une impasse ne mène pas bien loin....
Ou bien prendre ce petit chemin, là, qui emmène je ne sais pas où... l'horizon est joli, le début du chemin agréable.... C''est peut être une impasse aussi, mais... ça, je ne le sais pas...


Alors je vais peut être tenter un autre mode de fonctionnement que mon mode habituel "à la con"....





13/08/2010

Réunion de famille

Mon Chat... Voilà ce que je Te propose.
Une réunion de famille dans Maville.
Non mais parce que Ton cousin il m'a demandé où j'habitais à midi...
Alors si Tu veux, la prochaine fois que Tu "montes", Tu me le dis (avant ; pas le lendemain comme d'hab', hein mon lapin !), et je lui propose de venir aussi.
Qu'est ce que T'en penses ??

09/08/2010

Psychanalysez moi

"Reine, ma très chère,
Je ne vous connais guère.
Et pourtant déjà mes pensées se tournent vers vous.
C'est à la fois exaltant et surprenant, je vous l'avoue.

Qu'êtes vous donc, pour avoir changé,
En si peu de temps, un sceptique du net attitré,
En un accro de vos mots, les buvant
Devinant derrière eux, un être charmant.

Je vous devine, une femme accomplie.
Cheveux roux et taches de rousseur
Rien de plus, pour l'instant il ne me faut décrit.

Je me reconnais dans vos valeurs,
Et n'ai qu'une seule hâte maintenant, 
De vos mots, me remplir à nouveau de bonheur."

Voilà ce que j'ai reçu ce matin.
D'un homme bien élevé, bien éduqué, un bon, très bon taf, cultivé, etc...
Tout pour plaire (OK quelques centimètres en plus ne m'auraient pas dérangée.... mais bon ; l'est pas plus petit que moi non plus hein).


Je devrais être ravie d'un truc pareil, non ???
Combien ici voudraient la même chose ? (ou presque :-))) )


..... Bin non !
Ca me fait flipper !!!
Lorsque j'ai lu ça, ce matin, ma réaction immédiate a été "NON" ; un rejet immédiat et totalement irraisonné !!!


Mais pourquoi ?
Quelqu'un a une piste ???

07/08/2010

J'ai eu la seule chose que je voulais.



Je voulais cette chaine que tu portais toujours autour de ton cou, à laquelle pendait ce pendentif en forme de coeur.


Ce pendentif qui s'ouvrait sur la photo de mon "grand père", ton amour disparu trop tôt.
Que j'ouvrais et refermais, tripotais, lorsque j'étais enfant, et tu m'expliquais que c'était "ton pèpère"...
Ce pendentif que je ne pouvais m'empêcher de prendre, toucher, et caresser, encore adulte.


J'ai toujours dit que je ne voulais qu'une chose de toi : ça.


Alors dimanche, lorsque j'ai appelé Monpère avant qu'il ne parte, je lui ai fait cette demande.
Je lui ai demandé s'il pouvait faire une chose pour moi. S'il pouvait, si c'était possible, récupérer ce collier.
Juste ça et rien d'autre.


Je m'étais promis de lui demander ça sereinement, mais.... pas possible.
J'ai fondu en larmes au téléphone.
Il m'a dit de ne pas pleurer, qu'elle avait eu une belle vie....
Il n'a pas l'habitude que je pleure. Moi, l'élément fort de la famille, le roc...
Il est tout démuni face à ça, le pauvre.
Ce collier, je vais faire ce que je me suis toujours secrètement dit que je ferais si je pouvais.
Je vais réunir ma grand mère et mon grand père.


Dans ce coeur qui s'ouvre, je vais mettre la photo de ma grand mère, juste en face de celle de mon grand père.


Et comme ça, ils seront ensemble pour toujours, et avec moi...

Bande de chacals puants

Je vous déteste.
Vous n'avez pas de face.
Vous n'êtes qu'une bande de chiens.
Non. Pardon pour nos amis les chiens ; vous ne leur arrivez pas à la cheville.
Vous me faites virtuellement vomir et en écrivant ces quelques mots, qui me permettront peut être de me débarrasser de ce gout de bile qui m'est venu, j'ai un espèce de rictus de dégout.

Vous ne vous êtes jamais occupés d'elle.

Toi ma cousine chérie.
Oui toi ; tu vivais à 150 km.
Tu ne l'as jamais invitée pour noel.
Tu n'es jamais allée la voir pour son anniversaire.
Pour rien d'ailleurs.
Par contre, pour son enterrement tu étais là.
Et pour fondre sur ses biens dans son appartement, tu étais là aussi.

Toi mon cousin adoré.
Toi qui l'appelais au moins 2 fois par an.
Toi qui allais la voir au moins 1 fois tous les 5 ans.
Pour son enterrement tu étais là.
Et pour chiner ce qui pouvait t'intéresser dans son intérieur, tu étais là aussi.

Toi ma petite cousine.
Tu n'as que 18 ans et on va dire que tu ne te rends pas compte.
Pour son enterrement tu étais là.
Et pour piller ses armoires, tu étais là aussi.

Et toi mon cher tonton préféré....
Toi le géniteur de ces vautours... Tu vaux pas mieux.
J'ai toujours pas digéré que tu me proposes du fric pour compenser ton absence à l'anniversaire de ton frère. On ne t'a jamais rien demandé ; mais pour UNE fois tu aurais pu faire un effort.... Mais non ; tu as préféré me proposer un chèque... Que, d'ailleurs, tu as pu te carrer au cul.
M'enfin ; pas étonnant hein que tes enfants soient aussi rapaces.
Hein ?!
Toi aussi tu étais à son enterrement, à ta mère.
Tu dois être content : elle est enfin morte.
T'auras plus besoin d'appeler mon père, ton frère, pour lui donner une énième fois l'emplacement du caveau "au cas où".
Tu lui as assez répété, à ta mère, que si tu ne partais pas c'était à cause d'elle. Hein ?
Toi aussi t'es à vomir.
Je ne sais pas ce que tu as pris, toi, et puis je m'en fous.

Mais pour regarder tes vautours s'abattre sur l'appartement de MA grand mère tu étais là....

Vous auriez pu arracher la moquette pour l'emmener, vous l'auriez fait, j'en suis sûre.
Vous êtes puants ; et je me ferai un plaisir de vous dire à quel point je vous méprise à la première occasion.
A moins que je ne vous méprise tellement que je vous oublie.
J'hésite encore... Je ne suis pas sûre que vous méritiez la moindre de mes petites pensées (non pas qu'elles aient une valeur énorme, mais la votre est tellement moindre, de valeur...)
Et le pire, c'est que je suis sûre que lorsque vous vous regardez dans votre miroir, le matin, vous vous souriez en vous disant combien vous vous aimez....

01/08/2010

31/12/1912 - 31/07/2010

Je ne l'ai réalisé que récemment, mais elle a été la première à m'appeler "Ma Reine".
A chaque fois que je l'appelais elle était heureuse.
Je l'ai appelée dimanche dernier ; elle n'avait pas mis son dentier, je ne comprenais rien. Elle n'avait pas mis son "sonotone", elle ne comprenait rien.
Pas grave ; le son de ma voix suffisait à lui faire plaisir ; savoir que je pensais à elle...
Elle me disait toujours qu'il n'y avait que moi qui m'occupais d'elle.
Faute d'être présente, je lui envoyais régulièrement des fleurs.


En novembre dernier, nous lui avons fait la surprise d'aller la voir, mon père mon frère et moi.
En novembre dernier, elle m'a donné tous ses bijoux parce qu'elle voulait que ce soit moi et moi seule qui les aie.
Elle m'avait déjà donné ses photos ; j'avais d'ailleurs eu l'impression de la dépouiller à ce moment là.
En novembre dernier elle m'avait confié à quel point elle en avait marre de vivre.
Elle avait mal partout, dans chaque os de son squelette.
Elle voyait tout le monde autour d'elle partir.
Elle me disait que le plus dur était que lorsqu'on est vieux, plus personne ne vous touche.
Plus de contact humain ; plus personne ne vous tient la main, ne vous caresse le bras.


37 ans qu'elle était seule, qu'elle avait perdu prématurément son Amour.
Elle disait souvent qu'elle voudrait bien le rejoindre.


C'est fait.


Ma grand mère adorée, la seule que j'aie eu, celle qui fut un guide de sagesse, de gentillesse et de bonté pour moi s'est éteinte hier soir.
Je ne pourrai pas aller à son enterrement ; mon père ira seul.
Je pense à elle très fort ; elle va horriblement me manquer.


Ce soir, je te pleure ma grand mère chérie...